lundi 23 septembre 2013

La traversée de la Mediterranée

Il y a 100 ans, Roland Garros traversait la Méditerranée, sans escale, soit 800 kilomètres entre Frejus et Bizerte. Pour fêter dignement cet exploit (oui, parce que 800 kilomètres d'un seul trait en 1913, c’est  un vrai exploit..), un groupe a reconstruit l'appareil (sauf le moteur) de Garros et a fait le même vol...

Voici cet article :

Une association a effectué dimanche la traversée de la Méditerranée de Fréjus (Var) à Bizerte (Tunisie) avec une réplique de l'avion utilisé il y a 100 ans, presque jour pour jour, par Roland Garros.

L'avion «parti de Fréjus à 8h21 avec une excellente météo est arrivé à 16H05» à Bizerte, accueilli «par un millier de personnes dans une atmosphère de fête», a témoigné Arnaud Montoya, porte-parole de l'association Réplic'Air.
Le Morane-Saulnier était piloté par Baptiste Salis, 29 ans, détenteur d'une licence de vol depuis l'âge de 16 ans et spécialiste de l'aviation ancienne. «Nous lui faisions confiance parce que nous savions qu'il était capable de porter avec succès les efforts de toute l'équipe», a indiqué Arnaud Montoya.

Un avion en bois et en toile, mais un moteur différent de l'époque


L'association toulousaine, composée entre autres d'anciens étudiants en école d'ingénieurs, a reproduit le Morane-Saulnier type G utilisé le 23 septembre 1913 par le célèbre aviateur, qui fut le premier à réaliser la traversée de la Méditerranée par les airs.

L'avion, en bois et toile, «est quasi identique à celui de Roland Garros. Seul le moteur change», avait précisé Jérémy Caussade, l'un des membres de l'association, lors de la présentation du projet à l'Aéro-Club de FranceFrance il y a quelques jours. Le Morane-Saulnier était suivi par un ULM et trois biplaces.

Huit pilotes handicapés participent à la fête


Parallèlement, huit pilotes handicapés ont décollé dimanche matin de Cannes (Alpes-Maritimes) et devaient rejoindre Bizerte dans l'après-midi pour célébrer eux aussi ce centenaire de la première traversée de la Méditerranée par les airs. Ils assuraient la liaison épaulés par des pilotes militaires de la Réunion, clin d'œil à Roland Garros, né en 1888 dans cette île de l'océan Indien.

L'idée était «de montrer qu'une personne handicapée est avant tout une personne comme les autres et est de surcroît capable de piloter pour effectuer une belle traversée», selon Ludovic Béjot, l'un des pilotes handicapés.

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