Aujourd’hui, le téléphone sonne a 12h40…je décroche et mon instructeur me dit : “on se voit a 14 heures, fais moi une météo complète avec les METAR et les cartes TEMSI, on va faire un test pour le brevet en conditions réelles…”. Ok, je vais donc chercher mes cartes, regarde ma météo a fond, et hop, direction le club. Je sors l’avion, met de l’essence, fais ma prevol et prépare a nouveau ma météo. Philippe arrive avec Maître Pierre et me dit : “Pierre est la, toi aussi, tu passes ton brevet de base maintenant !”…arrggghhh…eeeuuuhhh, d’accord.
Maître Pierre me pose des questions, d’abord sur la météo, sur les fronts, sur la dorsale de l’anticyclone des Acores, me fait indiquer sur les cartes tel point, telle dépression, quel temps cela signifie t il, la ligne rouge avec des dômes rouges, ça veut dire quoi, puis on passe a la carte des vents, quels vents a quelles altitudes, quelle température, la carte elle est valable de quand a quand, de quelle direction pour combien de noeud, et pourquoi le vent au sol il change de 30° de direction, et aujourd’hui, que dit le METAR et que signifie tel signe, celui la, et si je vois un signe comme cela, je fais quoi, et CAVOK, cela veut dire quoi, et un congestus c’est mieux ou moins bien qu’un cumulus… …puis on embraye sur l’avion, a combien il vole, avec les volets, sans les volets, l’emport carburant, l’autonomie, le plafond, si je peux voler avec a 18000 pieds, a combien on peut monter sans oxygène, le facteur de base, la VNE, la VNO, puis un petit devis de masse et de centrage, pour la répartition, et combien cela pèse l’essence au litre et un pas variable c’est combien de degré sur cet avion…..bref des questions pendant 20 minutes….Je répond du mieux que je peux, mais comme j’ai étudié a fond le manuel technique du Katana, je suis sur de mes réponses, alors Maître Pierre a l’air content…
Nous allons a l’avion, je refais une prévol devant Pierre qui me demande, “ça, ça sert a quoi, comment ça marche ça, et ça si je touche ça fait quoi, pourquoi il y a des clignotants au bout de l’aile, pourquoi un vert et un rouge, les volets, c’est pourquoi faire….et on est même pas encore monté dedans….on passe au poste de pilotage, j’explique les instruments, a quoi ça sert et comment je dois m’en servir, je fais ma check list de démarrage, je fais un briefing passager complet, avec un Pierre qui me regarde avec un sourire non dissimulé quand je lui dit ” tu mets tes mains sur tes genoux, les pieds bien au sol et tu touches a rien…”. Je sais que c’est ridicule, mais c’est le briefing qui veut cela…
Je fais la radio et me voila en train de rouler vers la 16 gauche, j’explique le roulage, la vitesse, la croisée de pistes, la surveillance du trafic, j’arrive au point d’arrêt de la 16 gauche, check list, essais, je fais le briefing décollage et panne a Pierre et je m’annonce a la tour “prêt”.
La tour m’autorise a décoller et nous voila parti pour une sortie Est. Pierre ne dit pas un mot, je fais donc du mieux que je peux, puis les évolutions commencent, virage a droite, a gauche a 30° a 45°, panne moteur avec atterrissage dans un champ, choisir le bon, faire avec le vent…, remise de gaz, décrochage, avec un Pierre qui dit : “j’aime bien voler a 40 kt, fais le…” reprise de cap, retour sur Meaux, je retrouve le terrain, je fais la radio, tour de piste, un toucher OK , on repart, on monte a 1500 pieds, on fait un encadrement, on touche OK et on fait un tour de piste avec un posé en lisse….je suis content quand Pierre me dit qu’on fait un complet, je sais que cela se termine…je me pose (pas top le posé d’ailleurs..) mais je suis en lisse…et je sors par le taxiway…je rentre les éléments, et j’arrête l’avion en faisant la check. Pierre me regarde et me dit ” Bienvenue chez les pilotes”…
Voila, nous sommes rentrés au club, Philippe était la, les papiers ont été remplis, j’ai chaudement remerciés mon instructeur et mon contrôleur, j’ai loué leurs patience, leurs abnégation et leurs courages même si je trouve que ce que j’ai fait était pas vraiment top, mais tous disent que je suis trop exigeant avec moi même…
45 minutes de vol intense, mais je suis qualifié par un Maître, donc je dois pas être si mauvais que cela. je regarde donc avec fierté mon carnet de vol ou Pierre a écrit : “Brevet de base : APTE”
Un pas est franchi, j’attaque les navs avec EJ la semaine prochaine. J’y suis arrivé
Maître Pierre me pose des questions, d’abord sur la météo, sur les fronts, sur la dorsale de l’anticyclone des Acores, me fait indiquer sur les cartes tel point, telle dépression, quel temps cela signifie t il, la ligne rouge avec des dômes rouges, ça veut dire quoi, puis on passe a la carte des vents, quels vents a quelles altitudes, quelle température, la carte elle est valable de quand a quand, de quelle direction pour combien de noeud, et pourquoi le vent au sol il change de 30° de direction, et aujourd’hui, que dit le METAR et que signifie tel signe, celui la, et si je vois un signe comme cela, je fais quoi, et CAVOK, cela veut dire quoi, et un congestus c’est mieux ou moins bien qu’un cumulus… …puis on embraye sur l’avion, a combien il vole, avec les volets, sans les volets, l’emport carburant, l’autonomie, le plafond, si je peux voler avec a 18000 pieds, a combien on peut monter sans oxygène, le facteur de base, la VNE, la VNO, puis un petit devis de masse et de centrage, pour la répartition, et combien cela pèse l’essence au litre et un pas variable c’est combien de degré sur cet avion…..bref des questions pendant 20 minutes….Je répond du mieux que je peux, mais comme j’ai étudié a fond le manuel technique du Katana, je suis sur de mes réponses, alors Maître Pierre a l’air content…
Nous allons a l’avion, je refais une prévol devant Pierre qui me demande, “ça, ça sert a quoi, comment ça marche ça, et ça si je touche ça fait quoi, pourquoi il y a des clignotants au bout de l’aile, pourquoi un vert et un rouge, les volets, c’est pourquoi faire….et on est même pas encore monté dedans….on passe au poste de pilotage, j’explique les instruments, a quoi ça sert et comment je dois m’en servir, je fais ma check list de démarrage, je fais un briefing passager complet, avec un Pierre qui me regarde avec un sourire non dissimulé quand je lui dit ” tu mets tes mains sur tes genoux, les pieds bien au sol et tu touches a rien…”. Je sais que c’est ridicule, mais c’est le briefing qui veut cela…
Je fais la radio et me voila en train de rouler vers la 16 gauche, j’explique le roulage, la vitesse, la croisée de pistes, la surveillance du trafic, j’arrive au point d’arrêt de la 16 gauche, check list, essais, je fais le briefing décollage et panne a Pierre et je m’annonce a la tour “prêt”.
La tour m’autorise a décoller et nous voila parti pour une sortie Est. Pierre ne dit pas un mot, je fais donc du mieux que je peux, puis les évolutions commencent, virage a droite, a gauche a 30° a 45°, panne moteur avec atterrissage dans un champ, choisir le bon, faire avec le vent…, remise de gaz, décrochage, avec un Pierre qui dit : “j’aime bien voler a 40 kt, fais le…” reprise de cap, retour sur Meaux, je retrouve le terrain, je fais la radio, tour de piste, un toucher OK , on repart, on monte a 1500 pieds, on fait un encadrement, on touche OK et on fait un tour de piste avec un posé en lisse….je suis content quand Pierre me dit qu’on fait un complet, je sais que cela se termine…je me pose (pas top le posé d’ailleurs..) mais je suis en lisse…et je sors par le taxiway…je rentre les éléments, et j’arrête l’avion en faisant la check. Pierre me regarde et me dit ” Bienvenue chez les pilotes”…
Voila, nous sommes rentrés au club, Philippe était la, les papiers ont été remplis, j’ai chaudement remerciés mon instructeur et mon contrôleur, j’ai loué leurs patience, leurs abnégation et leurs courages même si je trouve que ce que j’ai fait était pas vraiment top, mais tous disent que je suis trop exigeant avec moi même…
45 minutes de vol intense, mais je suis qualifié par un Maître, donc je dois pas être si mauvais que cela. je regarde donc avec fierté mon carnet de vol ou Pierre a écrit : “Brevet de base : APTE”
Un pas est franchi, j’attaque les navs avec EJ la semaine prochaine. J’y suis arrivé
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