Jeudi 12 juin, 8h00 du matin…je lève un regard vers le ciel…le temps est couvert, il tombe une petite pluie..Je vais sur internet regarder le METAR de Roissy…bon, ce n’est pas beaucoup plus encourageant, mais un plafond a 2500 pieds et un visu de 8 kilomètres…
Alors, n’écoutant que mon courage et ma volonté sans faille, je pars pour le terrain prendre mon avion…de toute façon, j’avais rendez vous avec Philippe et Gauderique pour un vol, donc, ça tombait bien… Une fois sur place, on regarde a nouveau la météo, on prend les NOTAM, et fait la prévol de l’avion, et surtout on regarde nos navigations respectives…j’ai en charge la première branche du parcours, a savoir Meaux – Reims, Reims - Troyes.
Rien de bien extraordinaire la dedans, si ce n’est que c’est ma 2eme nav et que celle-ci doit se faire au cap et a la montre….histoire que l’on sache se débrouiller sans aide des VOR et autres instruments bien utiles…(Un petit GPS, par exemple, comme notre bien aimé instructeur…qui regardera dessus de temps a autre et enregistrera notre nav pour le débriefing..) Mon log de nav à l’air bien, Philippe me dit OK, alors nous voila parti. Je vous passe sur le départ classique du terrain, et me voila en direction de mon point block, que je trouve facilement. Je jongle entre ma carte et mon log (regrettant de n’avoir que deux genoux..) me fais ma première frayeur au dessus de Lizy sur Ourcq (t’es sur, dis t’es sur que c’est bien Lizy, oui, la rivière, oui, c’est Lizy….) avec un super plafond a 1700 pieds, je passe au point suivant, en prenant comme repère les croisées de voies ferrées et d’autoroute…voici bientôt Château Thierry sur la droite, c’est bon jusque la, puis le VOR de Châtillon, la, il faut faire la radio sur Reims approche, ok, c’est bon, il me donne un code transpondeur, je continu, point W, cap au 80, point WP, cap au 90, je prends contact avec Prunay, jusque la c’est toujours bon, je longe la ville au sud, et le terrain doit se trouver légèrement sur ma gauche…il est ou ce terrain, il est caché ou ce terrain avec un rideau de pluie juste devant moi a 1300 pieds…ça y est, je m’affole, je prends la carte, le log, revérifie tout encore une fois…il devrait être la. Les secondes passent comme des heures, ou il est ce terrain…. ???Oui la bas, sur la gauche, une piste, le terrain est la….je souffle, regardant mon instructeur avec un air soulagé…Philippe me dit : tu l’as trouvé, ton log était bon, tu allais droit dessus….je me pose a Prunay a peu prés convenablement, en prenant soin de vérifié que toutes les lampes blanches et rouges du PAPY fonctionnent (les pilotes comprendront…. )
On reprend une météo, il y CAVOK a Troyes, alors on repart…le passage de la montagne de Reims fut délicat car le plafond était bas, puis on retrouve un peu de visibilité..je regarde mon log, je dois passer a gauche d’Epernay Plivot….je cherche donc a gauche, en tenant compte du cap et de la montre, quand je me rend compte que je suis en train de passer sur la droite du terrain….et oui, les erreurs de débutants….voici l’exemple type du pilote qui n’a pas bien recalé son conservateur de cap…et qui vient de se prendre 10 degrés dans la vue pour ce genre d’oubli…je fais amende honorable, pendant que Philippe m’explique que c’est régulièrement qu’il faut penser a contrôler le conservateur…voila qui me servira de leçon…
J’arrive sur la zone de Vatry, je m’annonce pour un transit a l’ouest de la zone, mais le contrôleur veut que je fasse une verticale terrain….allons bon, il n’y a personne d’autres que moi qui vole aujourd’hui..le contrôleur s’ennuie, alors il veut voir passer mon avion…j’altère mon cap, recalcule de tête un nouveau cap (au sol, cela prend 5 secondes, en l’air, c’est beaucoup plus pour moi…), je choisi la méthode la plus simple, il y a un VOR a Vatry, comme j’avais par sécurité noter la fréquence, je branche donc le VOR et prend un cap au 150 TO pour passer dessus…en effet, 2 minutes plus tard, je passe sur le VOR de Vatry, fais ma radio avec le contrôleur et repart pour rejoindre ma route…oui, mais j’ai dérouté pour Vatry, alors je reprends ma carte pour retrouver un cap qui me ramène au cap 185…la aussi, en vol, c’est une bonne minute….
Je sors de la zone de Vatry, et devant moi, toujours avec un plafond de 1800 pieds, les éoliennes….joie de voir des éléments aussi visibles de loin, qui permettent de bien se repérer, je vérifie mon cap, ma montre, ok, c’est bon, je suis en retard de 7 minutes sur mon horaire estimé, je corrige mon log, et devant moi se profile le 2eme champ d’éoliennes, m’annonçant mon arrivée sur Troyes ; alors la radio, on s’annonce en auto information (l’AFIS déjeune…) et une intégration standard, un tour de piste, une vent arrière, et un atterrissage digne de ma première leçon de pilotage, c’est-à-dire archi nul, ou j’arrive trop haut et trop vite….
bon, je me pose juste après le seuil, pourtant la piste est longue….comme quoi, il y a des fois, on se demande comment j’ai fais pour avoir mon BB…. On roule vers la parking de la tour et on stoppe…on débriefe rapide, Philippe est plutôt satisfait, il me dit que c’était loin d’être évident avec la météo, mais que je m’en suis bien sorti, malgré mon erreur de recalage du directionnel…
Je peste contre moi-même, estimant que je n’ai pas été bon, que j’ai merdé trop souvent, que j’ai paniqué quand je ne trouvais pas mes repères alors que j’allais droit dessus, que je n’étais pas content de moi….Philippe et Gauderique rigolent, c’est habituel chez moi, je ne suis jamais content de ce que je fais ….
Pour l’anecdote, Gauderique, qui doit prendre la suite, inscrit sur son log qu’il doit penser a recalage…., et il fera quand même l’erreur au départ de Troyes vers Orléans…comme quoi, on a beau écrire et noter les choses, une fois en l’air on oublie…. Un bon repas (une salade niçoise..) dans le resto de l’aérodrome et nous sommes reparti après 3 heures d’attente (le temps de laisser passer deux lignes de grains..) vers Orléans puis Meaux avec gauderique comme pilote. J’ai trouvé hyper intéressant de faire cette nav «a l’ancienne » sans s’aider des VOR, car cela oblige à regarder dehors et surtout à bien prendre conscience des vents (a cause de la dérive) et du temps de vol.
Alors, n’écoutant que mon courage et ma volonté sans faille, je pars pour le terrain prendre mon avion…de toute façon, j’avais rendez vous avec Philippe et Gauderique pour un vol, donc, ça tombait bien… Une fois sur place, on regarde a nouveau la météo, on prend les NOTAM, et fait la prévol de l’avion, et surtout on regarde nos navigations respectives…j’ai en charge la première branche du parcours, a savoir Meaux – Reims, Reims - Troyes.
Rien de bien extraordinaire la dedans, si ce n’est que c’est ma 2eme nav et que celle-ci doit se faire au cap et a la montre….histoire que l’on sache se débrouiller sans aide des VOR et autres instruments bien utiles…(Un petit GPS, par exemple, comme notre bien aimé instructeur…qui regardera dessus de temps a autre et enregistrera notre nav pour le débriefing..) Mon log de nav à l’air bien, Philippe me dit OK, alors nous voila parti. Je vous passe sur le départ classique du terrain, et me voila en direction de mon point block, que je trouve facilement. Je jongle entre ma carte et mon log (regrettant de n’avoir que deux genoux..) me fais ma première frayeur au dessus de Lizy sur Ourcq (t’es sur, dis t’es sur que c’est bien Lizy, oui, la rivière, oui, c’est Lizy….) avec un super plafond a 1700 pieds, je passe au point suivant, en prenant comme repère les croisées de voies ferrées et d’autoroute…voici bientôt Château Thierry sur la droite, c’est bon jusque la, puis le VOR de Châtillon, la, il faut faire la radio sur Reims approche, ok, c’est bon, il me donne un code transpondeur, je continu, point W, cap au 80, point WP, cap au 90, je prends contact avec Prunay, jusque la c’est toujours bon, je longe la ville au sud, et le terrain doit se trouver légèrement sur ma gauche…il est ou ce terrain, il est caché ou ce terrain avec un rideau de pluie juste devant moi a 1300 pieds…ça y est, je m’affole, je prends la carte, le log, revérifie tout encore une fois…il devrait être la. Les secondes passent comme des heures, ou il est ce terrain…. ???Oui la bas, sur la gauche, une piste, le terrain est la….je souffle, regardant mon instructeur avec un air soulagé…Philippe me dit : tu l’as trouvé, ton log était bon, tu allais droit dessus….je me pose a Prunay a peu prés convenablement, en prenant soin de vérifié que toutes les lampes blanches et rouges du PAPY fonctionnent (les pilotes comprendront…. )
On reprend une météo, il y CAVOK a Troyes, alors on repart…le passage de la montagne de Reims fut délicat car le plafond était bas, puis on retrouve un peu de visibilité..je regarde mon log, je dois passer a gauche d’Epernay Plivot….je cherche donc a gauche, en tenant compte du cap et de la montre, quand je me rend compte que je suis en train de passer sur la droite du terrain….et oui, les erreurs de débutants….voici l’exemple type du pilote qui n’a pas bien recalé son conservateur de cap…et qui vient de se prendre 10 degrés dans la vue pour ce genre d’oubli…je fais amende honorable, pendant que Philippe m’explique que c’est régulièrement qu’il faut penser a contrôler le conservateur…voila qui me servira de leçon…
J’arrive sur la zone de Vatry, je m’annonce pour un transit a l’ouest de la zone, mais le contrôleur veut que je fasse une verticale terrain….allons bon, il n’y a personne d’autres que moi qui vole aujourd’hui..le contrôleur s’ennuie, alors il veut voir passer mon avion…j’altère mon cap, recalcule de tête un nouveau cap (au sol, cela prend 5 secondes, en l’air, c’est beaucoup plus pour moi…), je choisi la méthode la plus simple, il y a un VOR a Vatry, comme j’avais par sécurité noter la fréquence, je branche donc le VOR et prend un cap au 150 TO pour passer dessus…en effet, 2 minutes plus tard, je passe sur le VOR de Vatry, fais ma radio avec le contrôleur et repart pour rejoindre ma route…oui, mais j’ai dérouté pour Vatry, alors je reprends ma carte pour retrouver un cap qui me ramène au cap 185…la aussi, en vol, c’est une bonne minute….
Je sors de la zone de Vatry, et devant moi, toujours avec un plafond de 1800 pieds, les éoliennes….joie de voir des éléments aussi visibles de loin, qui permettent de bien se repérer, je vérifie mon cap, ma montre, ok, c’est bon, je suis en retard de 7 minutes sur mon horaire estimé, je corrige mon log, et devant moi se profile le 2eme champ d’éoliennes, m’annonçant mon arrivée sur Troyes ; alors la radio, on s’annonce en auto information (l’AFIS déjeune…) et une intégration standard, un tour de piste, une vent arrière, et un atterrissage digne de ma première leçon de pilotage, c’est-à-dire archi nul, ou j’arrive trop haut et trop vite….
bon, je me pose juste après le seuil, pourtant la piste est longue….comme quoi, il y a des fois, on se demande comment j’ai fais pour avoir mon BB…. On roule vers la parking de la tour et on stoppe…on débriefe rapide, Philippe est plutôt satisfait, il me dit que c’était loin d’être évident avec la météo, mais que je m’en suis bien sorti, malgré mon erreur de recalage du directionnel…
Je peste contre moi-même, estimant que je n’ai pas été bon, que j’ai merdé trop souvent, que j’ai paniqué quand je ne trouvais pas mes repères alors que j’allais droit dessus, que je n’étais pas content de moi….Philippe et Gauderique rigolent, c’est habituel chez moi, je ne suis jamais content de ce que je fais ….
Pour l’anecdote, Gauderique, qui doit prendre la suite, inscrit sur son log qu’il doit penser a recalage…., et il fera quand même l’erreur au départ de Troyes vers Orléans…comme quoi, on a beau écrire et noter les choses, une fois en l’air on oublie…. Un bon repas (une salade niçoise..) dans le resto de l’aérodrome et nous sommes reparti après 3 heures d’attente (le temps de laisser passer deux lignes de grains..) vers Orléans puis Meaux avec gauderique comme pilote. J’ai trouvé hyper intéressant de faire cette nav «a l’ancienne » sans s’aider des VOR, car cela oblige à regarder dehors et surtout à bien prendre conscience des vents (a cause de la dérive) et du temps de vol.
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