Easy Jet sera la première compagnie à accompagner le développement et les essais du nouveau système du groupe Safran et de l’Américain Honeywell, permettant aux avions d’évoluer au sol de façon autonome.
Concept tout aussi écologique qu’économique.
Le "Green Taxiing" ou taxiage électrique doit permettre aux avions de ligne de se déplacer sur les pistes et aires de roulage sans avoir recours à la puissance des réacteurs. Le principe consiste à installer des moteurs électriques directement sur les roues des trains d’atterrissage. Des moteurs électriques alimentés par l’énergie de l’APU, ce mini-réacteur situé dans la queue de l’avion, qui sert surtout à fournir, au sol, de l’électrique et de la climatisation.
L’enjeu économique et écologique est de taille, puisque l’APU pour Auxiliary Power Unit consomme six fois moins de carburant que les moteurs principaux. De plus, il n’est rare que certains grands aéroports internationaux, les temps de roulage dépassent largement les 15 minutes
Une facture kérosène allégée, c’est par voie de conséquence, une diminution pour les compagnies de la taxe carbone. En outre, ce système devrait aussi réduire l’usure des freins et surtout augmenté la durée de vie des réacteurs en supprimant notamment les risques d’absorption d’éventuels éléments situés sur le tarmac.
Ce système répond particulièrement aux besoins des compagnies comme Easy Jet des compagnies exploitant des avions court et moyen courriers dont les rotations sont nombreuses, c'est-à-dire soit du Boeing 737 ou de l’A320. L’installation d’un prototype complet sur un Airbus de la low cost britannique est prévue d’ici un an et demi, sa commercialisation à l’horizon 2016. Safran et Honeywell estiment le marché potentiel à près de 9000 appareils.
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