Les pilotes d’avion et conducteurs de train américains en manque de sommeil ? C’est le constat (peu rassurant) dressé par une étude de la fondation américaine du sommeil, la National Sleep Foundation. Elle a été menée auprès de l’ensemble des professionnels des transports, comme nous l’explique Le Figaro.
23 % des pilotes d’avion avouent être perturbés dans leur travail par la fatigue et le manque de sommeil. Et ce, au moins une fois par semaine ! 20 % reconnaissent même avoir déjà commis une grave erreur à cause de ça. Mais les pilotes ne sont pas les seuls concernés par ces problèmes de somnolence. C’est aussi le cas des conducteurs de train, dont 26 % déclarent être fatigués durant l’exécution de leurs tâches. Or, cela peut s’avérer dangereux. Car 18 % admettent avoir failli faire une erreur à cause d’un manque de vigilance. Pourquoi ces professions souffrent-elles autant du manque de sommeil ? Plusieurs raisons sont avancées : les grandes distances parcourues et leur durée, les changements d’emploi du temps. Ainsi 57 % des conducteurs de train et 50 % des pilotes affirment ne pas bénéficier d’une bonne nuit de sommeil lors de leur période d’activité. Et sans sommeil réparateur, difficile d’être bien réveillé le lendemain. A cause de leurs fréquents changements de planning, leur horloge biologique est déréglée.
Pour rester vigilant et lutter contre l’envie de dormir, les pilotes ont une solution : la courte sieste. Les compagnies aériennes, suite à cette étude, précisent qu’il existe déjà des mesures à ce sujet. Par exemple, des tests de vigilance en vol. En Europe, une réglementation impose un temps de repos avant et après le vol, en prenant en compte la durée du trajet et le décalage horaire.
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