jeudi 19 avril 2012

Un pilote d 'avion pas réveillé..

Il est vrai qu'en sortant d'une petite sieste, on a pas forcement l'esprit bien éveillé...entre deux bâillements et un étirement des muscles, notre ami pilote a cru voir des choses, que son cerveau a interprété d'une certaine manière, l'amenant a réagir "rapidement"...heureusement le CDT de bord était a coté de son co pilote...

Plus d’un an après un incident survenu le 13 janvier 2011 sur un vol d’Air Canada reliant Toronto à Zurich, un rapport d’enquête publié le 16 avril 2012 en précise les circonstances. Il révèle une série d’incidents survenus sur ce vol, après le repos du copilote, et qui auraient pu avoir de graves conséquences.
En effet, probablement victime de « l’inertie du sommeil », le copilote a pris les commandes de l’appareil de nuit dans les minutes qui ont suivi son réveil alors que son attention et ses performances étaient sans doute affaiblies, son esprit n’ayant pas totalement émergé du sommeil.
Ainsi, il a pris la planète Vénus pour un autre avion et plus grave encore, a pensé qu’un avion de l’armée américaine était en train de plonger vers lui alors que l’appareil était en fait à mille pieds au-dessous et ne présentait donc aucun danger.
Dérouté, il a alors laissé plonger son avion de 400 pieds, avant que le commandant de bord ne reprenne vite les commandes, redressant l’appareil de 800 pieds. Au total, 14 passagers et deux membres d’équipage ont été blessés légèrement.
Des normes de sécurité mises en place par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), organisme qui réunit 191 États, encadrent pourtant strictement les pauses permettant aux personnels de bord de se reposer lors d’un vol.
Selon la réglementation, le « repos aux commandes » dans le poste de pilotage est autorisé sur les avions de ligne mais, pour améliorer la vigilance de l’équipage, la durée des siestes est fixée à quarante minutes maximum. De plus, la sieste doit se terminer au moins trente minutes avant le début de la descente de l’appareil. Enfin, à la fin de la période de repos, le pilote réveillé doit disposer d’au moins quinze minutes pendant lesquelles il ne doit effectuer aucune manœuvre de vol afin d’être totalement réveillé, et ne pas faire l’objet de désorientation et de confusion

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