Toutefois, ce qui me révolte, c'est les "journalistes" qui écrivent des énormités sans même avoir pris le temps de se poser quelques questions ou avoir fait quelques recherches.
Voici cet article. Les VRAIS pilotes et les VRAIS amateurs n'auront aucun mal a relever les énormités qui émaillent ce "récit " tiré du journal "Le Parisien".
Cinq questions autour du drame de Buno-Bonnevaux
Samedi dernier, un planeur et un avion à moteur sont entrés en collision à proximité de l’aérodrome. Bilan : trois morts. Un accident très rare.
FLORIAN LOISY | Publié le 09.05.2012, 08h18
Buno-bonnevaux.C’est un planeur identique à ce modèle de collection, un Slingsby T31, qui est entré en collision avec un avion remorqueur. Un accident qui a coûté la vie à trois personnes. Une autopsie des victimes est en cours ainsi que l’analyse des éléments retrouvés en forêt, soigneusement numérotés, et de la boîte noire du bimoteur. | (dr.)
Après le chagrin, vient le temps des interrogations à l’aérodrome de Buno-Bonnevaux, dans le sud de l’Essonne. Samedi, à 16h50, un planeur a percuté en plein vol un avion à moins d’un kilomètre de la piste, au-dessus d’un bois. Les deux passagers de l’engin sans moteur sont morts sur le coup, tout comme le pilote de l’avion qui servait à tracter les planeurs.- Une autopsie a été pratiquée hier sur les victimes. Elle permettra notamment de savoir si l’un des occupants des engins volants a été victime d’un malaise avant la collision fatale. Malgré cela, de nombreuses autres questions restent en suspens.
COMMENT S’EST PRODUITE LA COLLISION?Un avion remorqueur a tiré un premier planeur, parti ensuite voler de son côté dans le secteur. Quelques minutes plus tard, un deuxième planeur, accroché à un filin derrière un treuil en bout de piste, s’est à son tour envolé. Une fois le câble lâché, l’appareil a entamé un virage vers la gauche pour emprunter un courant d’air ascendant.
De son côté, l’avion effectuait des cercles autour de la piste en attendant l’autorisation de se poser. A 250 m d’altitude, à moins d’un kilomètre de la piste, les deux engins en pleine trajectoire rotative se sont percutés.
LE MATÉRIEL EST-IL EN CAUSE?L’enquête n’est pas encore terminée. Mais la boîte noire du bimoteur, un Piper Pawnee, est en cours d’analyse. Elle pourrait donner de précieux indices. Toujours est-il que l’avion était équipé d’un système anticollision. Cet outil envoie normalement un signal lorsqu’un autre appareil manœuvre à moins d’un kilomètre. Mais comme le planeur de collection, un Slingsby T31, n’en possédait pas, cette alarme n’a pas pu alerter le pilote de l’avion.
LES PILOTES ÉTAIENT-ILS ASSEZ EXPÉRIMENTÉS?Les victimes étaient des pilotes chevronnés. Jean-Louis, un habitant des Ulis de 65 ans, aux commandes de l’avion, avait participé à la création de deux compagnies aériennes : Air Ivoire et Inter Cargo Service, devenue Europe Airpost. Le passager du planeur, vivant à Saint-Germain-lès-Arpajon, avait à son compteur plus de 2400 heures de vol. Yann, qui pilotait l’engin sans moteur, était instructeur de vol à voile. Ancien champion d’Europe juniors de cette discipline, il officiait en tant que commissaire de course lors d’épreuves comme le Championnat de France. « Ce sont de véritables spécialistes. Mais on n’est pas à l’abri d’un instant d’inattention, soupire Christian Vrancken, directeur de la Fédération française de vol à voile. Regardez Eric Tabarly. Il a été victime d’un accident bête (NDLR : projeté à l’eau par sa voile lors d’une manœuvre). »
LE VOL À VOILE EST-IL UN SPORT DANGEREUX?Pas vraiment si l’on considère que la dernière collision entre un avion remorqueur et un planeur remonte à neuf ans, dans les Alpes du Sud. « On recense en moyenne trois ou quatre morts par an, donc un accident ou deux, sur les 250000 heures de vol enregistrées dans le pays », indique Christian Vrancken.
11000 licenciés s’adonnent à cette passion au sein de 165 clubs répartis dans l’Hexagone. Un drame comme celui de samedi reste rarissime. Surtout en plaine.
« Les risques sont plus élevés en montagne où les conditions météo sont parfois surprenantes. C’est la première fois qu’un tel accident arrive à Buno-Bonnevaux », reprend le responsable de la FFVV.
QUAND POURRA-T-ON VOLER À NOUVEAU À BUNO-BONNEVAUX?Dès aujourd’hui. Le club a observé trois jours de recueillement et a suspendu de lui-même les vols durant cette période. La sécurité de l’aérodrome et de la piste n’étant pas mises en cause par les enquêteurs, les planeurs auraient pu quitter le sol dès dimanche. Mais ce sont les responsables de l’association locale qui ont préféré interrompre leur activité après la collision.
Ma réaction : Une boite noire dans un Pawnee, qui est lui même un bimoteur ..pour mémoire, un Pawnee c'est ca :
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