mercredi 27 juin 2012

Baptême de l'air...

Les beaux jours approchent (enfin..) et certains d'entre vous auront surement l'envie de profiter de cela pour découvrir leurs régions de villégiatures vue du ciel. Il existe de nombreux clubs qui vous proposeront des baptêmes et des survols pour des prix variant entre 30 et 60 euros par personne (en fonction du type d'avion). C'est une belle idée pour découvrir une région, et pourquoi pas commencer une carrière de pilote amateur...Toutefois, il convient d'être prudent, de se méfier des offres trop alléchantes et toujours prendre des renseignements auprès des clubs ou des aéroports. Pour exemple, voici un article du Parisien, relatant la mise en examen de deux personnes proposant des vols sur Albatros L39 dans le sud de la France...

Deux organisateurs de baptêmes et de stages de pilotage en avions à réaction russes à l'aéroport de Nîmes-Garon ont été mis en examen jeudi pour mise en danger de la vie d'autrui, travail dissimulé, abus de confiance et défaut d'autorisation, a-t-on appris de source judiciaire.
Le placement sous contrôle judiciaire de deux hommes, en garde à vue depuis mercredi, ainsi que l'arrêt de l'activité avec immobilisation des appareils, ont été requis par le parquet de Nîmes, a-t-on ajouté.

L'enquête, dite d'initiative, avait été ouverte il y a quelques semaines après la parution de publicités concernant des baptêmes et des stages sur des avions russes, a-t-on encore précisé de même source.
Proposés par une association et une société, dont les deux responsables ont été mis en examen et qui n'avaient pas toutes les autorisations nécessaires, les baptêmes et les stages étaient facturés aux clients entre 600 et 4.500 euros.
Plusieurs éléments ont été mis en lumière par la Brigade de recherche de la gendarmerie des transports chargée de ce dossier, à commencer par la maintenance des appareils, des L39, effectuée par des Russes arrivés en France à l'aide d'un passeport touristique et donc non déclarés, a encore précisé cette source.
De surcroît, cette maintenance est apparue aux yeux des enquêteurs très aléatoire, avec par exemple une réparation effectuée par un des deux mis en cause alors qu'il était guidé par des indications données au téléphone.
La société mise en cause à Nîmes possède deux appareils mais seulement un en état de voler. Elle en disposait d'un troisième mais celui-ci avait été saisi dans le cadre d'une procédure civile.
L'enquête se poursuit. Elle doit notamment permettre de déterminer les conditions dans lesquelles ces avions russes sont vendus en France et s'ils bénéficient de tous les droits pour voler.
Une information judiciaire concernant un dossier similaire a également été ouverte à Bordeaux après un accident, a souligné la source judiciaire.

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