Voici un article qui recadre un peu les données :
« Tous les appareils électroniques doivent être éteints pendant les périodes de décollage et d’atterrissage. » Si vous êtes déjà monté à bord d’un avion, vous avez déjà entendu ce message. Mais passer des appels en plein vol représente-t-il vraiment un risque ?
Jusqu’à présent, aucun crash d’avion causé par l’utilisation d’un appareil électronique n’a jamais été signalé. Et naïfs seraient ceux qui pensent que si cela ne s’est jamais produit, c’est justement parce personne n’a jamais laissé son portable allumé en plein vol. Selon Christophe Bongars, responsable du pôle Particuliers de l’Association française des utilisateurs de télécommunications (AFUTT), si les compagnies aériennes sont autant à cheval sur cette règle, c’est surtout par « principe de précaution ».
La crainte des interférences
« Rien ne prouve qu’un appel passé en plein vol aurait une incidence quelconque sur l’équipement électronique de l’avion. En ce qui concerne le décollage et l’atterrissage, c’est un petit peu différent, explique-t-il. Les pilotes craignent surtout les interférences que pourraient provoquer l’utilisation d’un téléphone portable pendant ces deux phases. Cependant, je doute que les risques soient très élevés. L’équipement des avions est blindé et ce ne sont pas quelques SMS qui devraient menacer le système. »Pour mieux illustrer son propos, le spécialiste compare les avions aux hôpitaux : « On vous refusera sûrement d’utiliser un téléphone en salle d’opération, mais le portable est de plus en plus toléré dans les chambres d’hôpital. C’est pareil à bord des avions. Nous ne sommes pas prêts à l’autoriser au décollage et à l’atterrissage, mais pendant un vol, cela se fait de plus en plus. » Afin de s’assurer de la non dangerosité des téléphones à bord d’un avion, il faudrait faire des vols tests, avec tous types de portables et tous types d’appareils. Un travail de longue haleine et extrêmement coûteux, pour ainsi dire, impossible à réaliser.
Le téléphone en avion, vraiment utile ?
Mais en fait, est-ce qu’on capte là-haut ? Si cela dépend de l’endroit dans lequel vous vous trouvez, le vrai problème sera sûrement le coût faramineux de la communication (via satellite). De plus, le téléphone, qui cherchera sans cesse du réseau, risque de ne pas faire long feu.Et si les compagnies avaient tout simplement le désir caché de nous faire taire, histoire de passer un voyage plus agréable ?
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