Un "baptême de l'air" dont se serait sans doute bien passé ce
passager britannique. L'homme, qui n'avait jamais piloté, a dû prendre
les commandes d'un avion de tourisme et assumer la manœuvre
d'atterrissage. A son côté, le pilote, qui a fait un malaise à
mi-parcours, n'était plus capable de diriger l'appareil, un Cessna 172.
Guidé par des instructions de la tour de contrôle
Lorsque John Wildey monte mardi dans un petit avion de
tourisme situé à une quarantaine de kilomètres de Humberside, dans l'est
de l'Angleterre, il était loin de se douter que ce serait lui le
pilote.
"On était en l'air depuis environ quinze minutes quand le pilote s'est senti mal. Il avait du mal à respirer, il m'a demandé de prendre les commandes. Je l'ai réveillé plusieurs fois pour lui dire de rester avec moi. Puis j'ai poussé le signal d'alarme.", explique-t-il.
Après ce "mayday" (signalement de détresse, ndlr), un moniteur de pilotage, présent dans la tour de contrôle, s'est empressé de lui donner des instructions.
"Il semblait très détendu et confiant. Il a suivi à la lettre toutes mes consignes alors que je ne le voyais même pas. Je ne savais même pas s'il était à la bonne vitesse et à la bonne hauteur", raconte Ron Murray, instructeur.
"On était en l'air depuis environ quinze minutes quand le pilote s'est senti mal. Il avait du mal à respirer, il m'a demandé de prendre les commandes. Je l'ai réveillé plusieurs fois pour lui dire de rester avec moi. Puis j'ai poussé le signal d'alarme.", explique-t-il.
Après ce "mayday" (signalement de détresse, ndlr), un moniteur de pilotage, présent dans la tour de contrôle, s'est empressé de lui donner des instructions.
"Il semblait très détendu et confiant. Il a suivi à la lettre toutes mes consignes alors que je ne le voyais même pas. Je ne savais même pas s'il était à la bonne vitesse et à la bonne hauteur", raconte Ron Murray, instructeur.
Le pilote décédé
La mission était d'autant plus compliquée, qu'il faisait nuit noire. "Imaginez-le assis, ici, sans aucun voyant allumé en train d'essayer de garder le niveau de l'avion avec le levier et les pédales en même temps. Et en plus il ne pouvait même pas voir où il allait", poursuit l'instructeur.Trois tours au dessus de la piste et quatre rebonds plus tard, John Wildey arrive à se poser sur le tarmac sain et sauf. En revanche, le vrai pilote est quant à lui décédé des suites de son malaise.

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