En effet, il arrive un âge ou l’on prend un peu de recul…les enfants sont grands, ils ont acquis une indépendance grandissante, et cela laisse du temps pour soi…Alors, on se surprend à rêver a toutes ces choses que l’on aurait voulu faire quand l’on était jeune (bon, je n’ai pas encore 80 ans, mais j’étais jeune il y a 20 ans..).
En me promenant sur le Net, sans but bien précis, je découvre (ou plutôt redécouvre..) qu’il y a prés de Meaux un aérodrome (en fait il y en a plusieurs sur la plateforme, mais je suis tombé sur la page d’accueil de l’aérodrome…), et la, je me dis “ouais, apprendre à piloter un avion, super idée, il faut que je vois si je suis encore capable de faire des trucs de ce genre…”
Il est vrai que j’avais été bercé par des séries comme “les têtes brulées” et les fameux “Corsair” (F4U-1 pour les puristes…) mais aussi par un grand frère qui est un grand connaisseur et qui ne manque jamais de m’emmener au salon du Bourget, qui fréquente régulièrement les meetings aériens. (petit hommage rapide, c’est toujours cela de fait…)
Je suis arrivé, disais je, sur le site de l’aérodrome de Meaux Esbly (LFPE) et sur le site de l’ACDF (Aéronautique Club de France), le plus ancien club de pilote en France, si ce n’est au monde, puisque fondé en 1897 (ou, j’ai bien écrit 1897 et non pas 1987…). Le club me proposait un “forfait découverte” avec 3 vols d’une demie heure, plus briefing et débriefing pour 195 euros. Je n’ai pas hésité plus d’un quart de seconde. J’ai eu au téléphone Maud, la trésorière du club, qui m’a expliqué en quelques mots comment cela se déroulait.
Rendez vous fut pris pour le 7 aout 2006 pour mon premier vol en double commande (oui, je n’allais pas partir seul…surtout la première fois…)
Je suis arrivé, fébrile et un poil inquiet, au club, ou j’ai rencontré Julien, l’instructeur maison. Un gamin à coté de moi, mais je suis persuadé (et l’avenir me donnera raison) que la valeur n’attend pas le nombre des années…
Prise de contact très sympa, briefing et petit questionnaire afin de “jauger” les motivations du postulant (j’avais dit de suite que le “baptême” c’est bien, mais piloter, c’est mieux..). Une demi-heure plus tard, je suis assis dans un Katana DV20, splendide monomoteur de 100 CV, à la place de gauche, me demandant si tout cela est bien raisonnable…
Bien assis sur mon siège, ceintures bouclées, casque sur les oreilles, Julien à coté de moi, nous voila prets à procéder aux check List pré-vol. Tous les instruments me sont expliqués en détail (je me la joue un peu, j’en connais déjà au moins la moitié et a quoi ils servent..). Moteur lancé, contact radio avec la tour (et oui, nous avons un terrain contrôlé, nous…), l’avion s’avance sur le taxi way, roule doucement, et s’immobilise en point fixe avant l’entrée sur piste. Vérification des commandes, essais moteur, essence, ceinture, radio, ont vérifie a nouveau tout…On demande l’autorisation a la tour de décoller, l’avion s’aligne en bout de piste, et Julien me dit ” quand je te dis “rotation”, tu tires le manche vers toi doucement..”Arrrggghhh, déjà, cela fait à peine 10 minutes que je commence l’aviation et c’est moi qui dois le faire décoller. Ben oui, faut bien le faire, ca décolle pas tout seul…Ok, je ferais comme tu dis…
L’avion prend de la vitesse sur la piste, le moteur donne sa pleine puissance, et j’entends dans mon casque “rotation”. Je tire doucement le manche vers moi et je me sens “aspirer”…l’avion a décollé, je monte en serrant le manche comme un malade (c’est inutile, mais bon, la première fois…) et l’avion prend de l’altitude. En quelques secondes, je survole la route, les premiers champs…Je vole, c’est une sensation étrange pour moi, je dirige (enfin surtout Julien..) l’avion a droite, a gauche, en haut, en bas, c’est “relativement simple” (en fait, c’est Julien qui fait tout, je le découvrirais plus tard au fur a mesure des leçons et de ma prise d’autonomie sur l’appareil..). Voir les choses d’en haut, c’est vraiment différent…
Ce premier vol a du faire une demie heure, mais j’ai l’impression qu’ il a fait 5 minutes…
L’atterrissage parfait (oui, la non plus, je n’y suis pour rien..) et nous rentrons au club house pour le débriefing…
Comment ne pas être emballé par une telle aventure, comment ne pas avoir envie de recommencer le plus vite possible…
Un peu de patience, cela fera l’objet de prochain compte rendu de vol.
En vrac, les photos d’un Corsair, d’un Katana DV20 et l’adresse du site de l’ACDF.
En me promenant sur le Net, sans but bien précis, je découvre (ou plutôt redécouvre..) qu’il y a prés de Meaux un aérodrome (en fait il y en a plusieurs sur la plateforme, mais je suis tombé sur la page d’accueil de l’aérodrome…), et la, je me dis “ouais, apprendre à piloter un avion, super idée, il faut que je vois si je suis encore capable de faire des trucs de ce genre…”
Il est vrai que j’avais été bercé par des séries comme “les têtes brulées” et les fameux “Corsair” (F4U-1 pour les puristes…) mais aussi par un grand frère qui est un grand connaisseur et qui ne manque jamais de m’emmener au salon du Bourget, qui fréquente régulièrement les meetings aériens. (petit hommage rapide, c’est toujours cela de fait…)
Je suis arrivé, disais je, sur le site de l’aérodrome de Meaux Esbly (LFPE) et sur le site de l’ACDF (Aéronautique Club de France), le plus ancien club de pilote en France, si ce n’est au monde, puisque fondé en 1897 (ou, j’ai bien écrit 1897 et non pas 1987…). Le club me proposait un “forfait découverte” avec 3 vols d’une demie heure, plus briefing et débriefing pour 195 euros. Je n’ai pas hésité plus d’un quart de seconde. J’ai eu au téléphone Maud, la trésorière du club, qui m’a expliqué en quelques mots comment cela se déroulait.
Rendez vous fut pris pour le 7 aout 2006 pour mon premier vol en double commande (oui, je n’allais pas partir seul…surtout la première fois…)
Je suis arrivé, fébrile et un poil inquiet, au club, ou j’ai rencontré Julien, l’instructeur maison. Un gamin à coté de moi, mais je suis persuadé (et l’avenir me donnera raison) que la valeur n’attend pas le nombre des années…
Prise de contact très sympa, briefing et petit questionnaire afin de “jauger” les motivations du postulant (j’avais dit de suite que le “baptême” c’est bien, mais piloter, c’est mieux..). Une demi-heure plus tard, je suis assis dans un Katana DV20, splendide monomoteur de 100 CV, à la place de gauche, me demandant si tout cela est bien raisonnable…
Bien assis sur mon siège, ceintures bouclées, casque sur les oreilles, Julien à coté de moi, nous voila prets à procéder aux check List pré-vol. Tous les instruments me sont expliqués en détail (je me la joue un peu, j’en connais déjà au moins la moitié et a quoi ils servent..). Moteur lancé, contact radio avec la tour (et oui, nous avons un terrain contrôlé, nous…), l’avion s’avance sur le taxi way, roule doucement, et s’immobilise en point fixe avant l’entrée sur piste. Vérification des commandes, essais moteur, essence, ceinture, radio, ont vérifie a nouveau tout…On demande l’autorisation a la tour de décoller, l’avion s’aligne en bout de piste, et Julien me dit ” quand je te dis “rotation”, tu tires le manche vers toi doucement..”Arrrggghhh, déjà, cela fait à peine 10 minutes que je commence l’aviation et c’est moi qui dois le faire décoller. Ben oui, faut bien le faire, ca décolle pas tout seul…Ok, je ferais comme tu dis…
L’avion prend de la vitesse sur la piste, le moteur donne sa pleine puissance, et j’entends dans mon casque “rotation”. Je tire doucement le manche vers moi et je me sens “aspirer”…l’avion a décollé, je monte en serrant le manche comme un malade (c’est inutile, mais bon, la première fois…) et l’avion prend de l’altitude. En quelques secondes, je survole la route, les premiers champs…Je vole, c’est une sensation étrange pour moi, je dirige (enfin surtout Julien..) l’avion a droite, a gauche, en haut, en bas, c’est “relativement simple” (en fait, c’est Julien qui fait tout, je le découvrirais plus tard au fur a mesure des leçons et de ma prise d’autonomie sur l’appareil..). Voir les choses d’en haut, c’est vraiment différent…
Ce premier vol a du faire une demie heure, mais j’ai l’impression qu’ il a fait 5 minutes…
L’atterrissage parfait (oui, la non plus, je n’y suis pour rien..) et nous rentrons au club house pour le débriefing…
Comment ne pas être emballé par une telle aventure, comment ne pas avoir envie de recommencer le plus vite possible…
Un peu de patience, cela fera l’objet de prochain compte rendu de vol.
En vrac, les photos d’un Corsair, d’un Katana DV20 et l’adresse du site de l’ACDF.
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