samedi 1 octobre 2011

Les vrais débuts

1 10 2008
Mes 3 vols de “découverte” s’étant déroulés sans problèmes (ce qui n’est pas plus mal…) il était temps de passer à une phase encore plus active de la formation. Bon, déjà les détails administratifs, une fois payé la licence a la fédération, la cotisation du club, le livret de vol, le livre de formation, la visite médicale chez un médecin agréé etc etc, on peut enfin passer aux choses sérieuses : les cours.
Le livre est aussi épais qu’un roman de Tolstoï, mais en plus technique. Il faut tout connaitre des principes physiques, des principes aérodynamiques, des facteurs humains, de la météo etc etc…Mais franchement, c’est très bien expliqué et avec un peu de travail, on y arrive très bien (même moi, c’est pour dire…). Heureusement, les explications complémentaires de Julien avant chaque vol complètent à merveille la partie purement théorique du livre.
Chaque vol est la mise en pratique de la théorie (mais en plus amusant…) et on progresse rapidement leçons après leçons.
La “prise de responsabilité ” est un facteur essentiel de la formation, car l’on apprend très rapidement à être “autonome” sur certaines taches récurrentes. Ainsi l’inspection pré vol, les pleins, la mise ne route sont des étapes ou l’on devient rapidement indépendants. Nous sommes responsables de notre sécurité. Si l’on fait mal ou pas sérieusement une tache de vérification de l’appareil (par exemple le contrôle des gouvernes) et si un souci arrive, nous sommes responsable de l’incident (ou pire..) qui survient. Il est bien évident qu’en voiture, si une alarme se déclenche, vous pouvez toujours vous arrêtez sur la bande d’arrêt d’urgence. En avion, si un instrument tombe en panne, on peu encore a peu prés s’en sortir, par contre, si une gouverne lâche ou si une avarie de structure se produit, c’est le principe de la gravité qui revient au galop et vous avez 600 kilos qui ne demandent qu’a rejoindre le sol par la voie la plus rapide, dans une chute plus ou moins modulée (mais en général douloureuse..). Donc, la première des règles à apprendre est “SECURITE”. D’ailleurs, même si vous faites une très bonne inspection pré vol, vous verrez toujours votre instructeur la refaire derrière vous avant de monter dans l’avion, sécurité oblige. Ce n’est pas un manque de confiance, c’est une pratique essentielle à laquelle tout le monde se plie.
J’en suis aujourd’hui a 10 leçons (soit environ 7h30 de vol au total) et les quelques minutes passées au sol pour vérifier et conditionner mon avion ne me semble jamais superflu. Il en est de même pour mes camarades élèves pilotes (dont je parlerai plus tard…), qui, malgré des niveaux d’apprentissage supérieur au mien, ne négligent jamais cette partie.

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