vendredi 5 avril 2013

Vivre les sentations d'un pilote de chasse...

;;;voila, l'idée de deux pilotes de chasse en retraite. Ils ont basés leur activités prés de Saint Estephe, dans le Medoc et vous propose de passer la journée dans la peau d'un pilote de chasse, combat aérien compris. Une expérience qui ne manquera pas de vous faire le plein d'adrénaline, car c'est aussi vous qui pilotez.... A ne pas manquer si vous passez dans cette belle région. Voici cet article de Sud Ouest :

ils proposent au grand public de jouer au combat aérien dans le ciel médocain. Et cerise sur le gâteau, l’affaire se déroule au-dessus des grands châteaux viticoles. Entre l’estuaire et les vignes, de Saint-Julien à Pauillac, sans oublier Saint-Estèphe et Margaux, la vue est imprenable. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

« Dans l’armée de l’air, nous avons eu la chance de piloter des avions de chasse et de vivre des expériences incroyables. Le but de notre structure est de faire partager ce vécu et les sensations que l’on peut avoir en vol. » Laurent Pons, qui a couvert tous les grands conflits dans le monde lors de ces deux dernières décennies, reste un passionné d’aviation. Il n’était donc pas question pour lui de décrocher totalement. L’idée lui est ainsi venue de créer leur société, BFM Aviation, qui « vous fera vivre une journée de pilote de chasse ».


La petite entreprise de Laurent Pons et Stéphane Lambert, deux anciens pilotes de chasse à la retraite, devrait en séduire plus d’un. Sur la base ULM de Saint-Estèphe, leur projet de reconversion, devenu réalité l’année dernière,
Stéphane Lambert est lui venu retrouver celui qui avait été son instructeur. « Après dix-huit ans dans la chasse, j’ai mis fin à ma carrière. J’avais fait beaucoup de choses. Il y avait aussi ma vie de famille à privilégier. » Au final, les deux quadragénaires ne se sont pas contentés de lancer un baptême en avion de chasse. Ce qui existe déjà en France. En Médoc, dans le cadre d’un concept « unique en Europe », ils passent les commandes à leurs clients.


Sud Ouest a testé pour vous
Les pilotes vous accueillent dans un hangar style : « Les Têtes brûlées ». Le Major « Pappy » Boyington de la célèbre série américaine des années 80 est par là. Le décor vous plonge dans l’ambiance. C’est bon enfant. Tout de suite, vous êtes pris en main. Pas le temps de réfléchir, mais une « boule » se noue dans l’estomac. La question intérieure : « Une fois là-haut, est-ce que tu ne vas pas être malade ? » Le briefing débute. Stéphane se charge du tableau noir. C’est pro. Au moment de monter à bord : « Pour te détendre, tu remues les doigts de pied. Ça marche très bien ! », me glisse Laurent. Dans le ciel, après quelques « yoyos », le cœur est resté accroché. « Oufff… » Et puis le moment de prendre le manche arrive. Les consignes fusent. Le corps et l’avion se projettent. C’est magique. On ne voudrait plus redescendre. Une pensée : « Si j’avais travaillé à l’école...»
La poursuite dans le ciel

Sur deux avions ultralégers et biplaces, le FK 12 Comet en version bi plan, une sorte d’ULM nouvelle génération, les clients vont pouvoir véritablement manœuvrer et se poursuivre dans le ciel. Il leur est « suggéré » trois niveaux d’adrénaline…

Après une instruction « au sol » sur les techniques de « chasse dans les airs » - trajectoires, prise de décision, sécurité -, l’élève monte à bord. Le pilote de chasse, assis à l’arrière, assure le décollage et l’atterrissage. Pour le reste, une fois la balade des châteaux terminée, le deuxième avion piloté par un « adversaire » avec son pilote de chasse devient la cible. À une altitude de 1 600 pieds (488 mètres) et une vitesse de pointe qui peut atteindre les 200 km/h, le « jeu » est lancé. Une démonstration est d’abord engagée par les deux professionnels.


Le deuxième exercice est pour l’élève pilote qui prend le manche et prend la place de Tom Cruise dans « Top Gun ». Il commence par le « virage relatif » et finira par le « croisement ». Il s’agira de ne pas perdre le « visuel » pour éviter de se retrouver en position de « victime ». Tout long de la poursuite, les pros y vont de leurs conseils. C’est de l’instruction en temps réel et dans l’avion.

Avec émetteur-récepteur

Pour « s’y croire vraiment », il y a sur chaque avion un émetteur-récepteur combiné à un système de « laser game ». Ce qui permet de tirer. Lorsqu’un avion est touché, une fumée se dégage. Le bruitage est au rendez-vous.

BFM Aviation ne s’arrête pas là. Une formule à l’attention des entreprises propose du « coaching » en management inspiré par la formation d’un pilote de chasse. Le séminaire est assuré par Christophe Charpateau, un spécialiste en ressources humaines. « Nous commençons 2013 avec un très bon carnet de réservations », sourit Laurent Pons. L’ancien commandant d’escadrille aux 4 500 heures de vol n’a pas fini de s’éclater.

Contact : BFM Aviation, Champ d’aviation de Saint-Estèphe. Tél : 06 82 90 41 91.Vol en patrouille à partir de 100 euros.

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